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Qu'est-ce que la PNI (Psycho Neuro Immunologie)?

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Qu'est-ce que la PNI (Psycho Neuro Immunologie)?   Empty Qu'est-ce que la PNI (Psycho Neuro Immunologie)?

Message par Admin Sam 13 Aoû - 15:07

à la pointe des dernières découvertes en Psycho-Neuro-Immunologie, des neurosciences et de la neurobiologie.
Qu'est-ce que la Psycho-Neuro-Immunologie? réponse:

La psycho-neuro-immunologie (PNI) et une branche scientifique s’occupant de la recherche des connections entre la psyché, le système nerveux autonome et l’organisme biologique. La PNI décrit comment la psyché dirige le système immunitaire à travers le système nerveux autonome et le cerveau.
article paru dans le magasine Psychologie:

Psycho-neuro-immunologie : la grande réunification
En quelques siècles, l’esprit d’analyse et l’insatiable curiosité des savants avaient fini par nous découper en tranches de plus en plus minces. Et voilà qu’à la frontière extrême de son morcellement, la science a buté sur une découverte majeure : jusqu’au fond de nos cellules, notre corps et notre esprit sont inséparables. Les médecins américains ont baptisé cette réunification historique la psycho-neuro-immunologie (PNI). Certes, le domaine que l’on appelait psychosomatique avait déjà préparé le terrain, depuis qu’à la fin des années 50, la science médicale avait reconnu que la volonté de vivre était un facteur déterminant de guérison des maladies graves, telles que le cancer. Mais beaucoup d’experts se réfugiaient derrière l’"argument placebo". Celui-ci a fait long feu. Toutes les découvertes de la PNI ont renversé le propos: l’effet placebo montre qu’en fait toute guérison est d’abord un processus interne à l’individu.

Ce dossier présente plusieurs exemples concrets prouvant que, avant d’être bien nourri et médicalement " entretenu ", un corps sain est un corps aimé et aimant, relié au monde et capable de donner du sens à sa vie. Vous trouvez cela évident ? Croyez bien que, pour la science officielle, ça ne l’était pas jusqu’à maintenant. La nouvelle médecine, nous avons eu la chance de la rencontrer à Los Angeles, en la personne de l’illustre psychiatre George Solomon, unanimement considéré – avec son ami et confrère Robert Ader – comme le père de la PNI.

C’est Ader qui, de 1975 à 1984, a mené des expériences décisives et inventé l’expression PNI. Mais, dès 1964, George Solomon avait mis en évidence des liens insoupçonnés entre l’activité cérébrale et le système immunitaire. Très schématiquement, ses travaux revenaient à adapter la fameuse méthode de Pavlov – la cloche qui, par effet d’habitude, fait saliver un chien – à la fabrication, non plus de salive ou d’hormones, mais d’anticorps. " En réalité, s’exclame le Pr Solomon, deux chercheurs de l’institut Pasteur de Paris, les réfugiés russes Metalnikov et Chorine avaient déjà fait la même découverte en 1926 ! Mais ils étaient trop en avance. C’est passé totalement inaperçu. " Tous ces savants travaillent essentiellement sur des rats ou des lapins. " Mais aujourd’hui, reprend George Solomon, on sait que tout cela fonctionne également chez l’humain. " Attaché depuis 1983 à l’unité Norman Cousins de l’UCLA (University of California Los Angeles), il se consacre aux personnes atteintes du sida depuis longtemps. Il a mis en évidence chez ces malades tout un faisceau d’aptitudes spécifiques : savoir dire non, donner un sens à sa vie, aimer coopérer, entretenir des amitiés profondes, aider autrui, compatir, accepter la maladie sans perdre le goût de vivre…

Parallèlement, il a travaillé à la réhabilitation des criminels, des vétérans du Viêt-nam et des malades mentaux. L’une des pièces les plus incroyables de son dossier est celle qui concerne les malades à personnalités multiples. On a étudié de près le métabolisme de ces schizophrènes dont l’esprit est coupé, non pas en deux, mais en trois, quatre, parfois en plus de dix personnages différents. Eh bien, selon que le sujet " est " tel ou tel personnage, tout son organisme change, et ce jusqu’à son système immunitaire. La personnalité X peut avoir des problèmes de diabète que la personnalité Y ne connaîtra jamais…

Alors, imaginez la différence qu’il peut y avoir entre des corps différents. Nous entrons dans une ère où, comme nous l’a dit France Haour, directrice du laboratoire de neuro-endrocrino-immunologie de l’Inserm à Paris, " il n’y a pas deux sujets identiques ". Notez quand même que le préfixe " psycho ", jugé superficiel par les scientifiques français, n’apparaît pas dans le nom de ce laboratoire, remplacé par le beaucoup plus matériel " endocrino " – ce qui fait sourire nos interlocuteurs américains, mais n’a pas empêché tous ces scientifiques de se retrouver au congrès de Bristol. Cette révolution, que nous sommes allés étudier en Amérique, démarre aussi chez nous. L’un des problèmes qu’elle pose est opérationnel : si chaque être humain est un système à la fois hypercomplexe et unique, comment traiter la santé industriellement ?

Kenneth Pelletier est un heureux mélange de médecine traditionnelle (cardiologue formé à Stanford et Berkeley) et de médecine holistique. Nous l’avons rencontré quelques jours avant l’ouverture du programme Mind-Body de Stanford. Que propose-t-il de neuf à ceux qui viennent le consulter ? " De les aider à s’aider eux-mêmes ! La plupart de nos patients sont malades du cœur. Si nous n’obtenons pas leur participation active, nous savons que nous devrons utiliser deux à trois fois plus de médicaments. "
Une étude a été menée par le National Institute of Health : sur 300 personnes atteintes de maladies cardio-vasculaires, 150 suivaient un programme Mind-Body et 150 des soins traditionnels. Cinq ans plus tard, 20 % des patients du premier groupe ne montraient plus aucun signe de maladie cardiaque, 70 % étaient stabilisés et 20 malades seulement (13,3 %) avaient dû être opérés. Dans l’autre groupe, tous les cas avaient empiré, et 45 % avaient été opérés. " Quand un individu est invité à “participer” à sa guérison, dit Ken Pelletier, ses chances sont bien meilleures. "

Pour répondre à une demande qui va devenir essentielle au XXIe siècle – l’individualisation des traitements –, le professeur propose des solutions simples : " J’écoute la personne, je pars de ce qu’elle me dit, de ce qu’elle fait. Si elle aime la musique, je lui propose une méditation par le son, avec un mantra. Si elle aime bouger, je lui propose du tai-chi. Si elle aime la nature, je lui suggère des marches quotidiennes dans le silence… Il est impossible de planifier. Chacun est différent. J’adapte les goûts du patient à un programme un peu plus rigoureux et surveillé. "

Les personnes qui viennent le consulter sont-elles déjà ouvertes à la démarche Mind-Body ? Pas toutes. Certaines viennent parce qu’elles sont intéressées, d’autres parce qu’elles sont envoyées par leur médecin. Certaines ont eu une attaque et veulent prendre soin d’elles-mêmes " différemment ". D’autres sont là pour un simple contrôle et se rendent compte que leur cholestérol et leur pression sont trop élevés…
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